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ET LA SOLIDARITE ?

La solidarité, les médecins s’en chargeaient eux-mêmes, faisant varier le montant de leurs honoraires en fonction de la situation de chacun.
Au point que même dans les pages les plus sombres de Zola, il n’est jamais fait la moindre allusion  au refus d’un médecin de soigner gratuitement un indigent !

 

C’est pourtant la volonté d’instaurer une solidarité (qui existait déjà) pour pallier à un défaut de soins aux indigents (qui n’existait pas) qui justifia officiellement la création de la Sécurité sociale par les communistes, en 1946.

 

Le ton était donné.

 

Dès 1952, la Cour des Comptes s’étonnait de l’opacité des comptes de cette Sécurité sociale, réclamant urgemment plus de lisibilité, de transparence …..ce que, plus de 50 ans plus tard, elle n’a toujours pas obtenu.

 

Car sous le prétexte de « solidarité », la machine était en route.

 

Chaque réforme, chaque évolution portait un peu plus atteinte à la liberté réelle de chacun, patient ou soignant, sous prétexte bien sûr de la garantir ou de la protéger.

 

Dans le même temps, une remarquable campagne de désinformation était orchestrée et, à force de se l’entendre répéter, les Français finirent par croire qu’ils avaient la chance, grâce à la Sécurité sociale, de bénéficier du meilleur système de santé du monde.

 

Sauf que …..

 

Sauf que la Sécurité sociale n’a jamais soigné personne. Ce sont en effet les professionnels de santé, infirmières, kinésithérapeutes, chirurgiens dentistes, médecins et tous les autres qui vous soignent et qui ont aujourd’hui de plus en plus de mal à le faire correctement, tant les contraintes qui leur sont imposées sont devenues incompatibles avec la qualité des soins à laquelle nous aspirons tous.

Sauf que ce n’est pas la Sécurité sociale qui paye, mais bien chacun d’entre nous, qui sommes devenus les cotisants les plus taxés d’Europe occidentale alors que la Sécurité sociale ne fait que « distribuer » l’argent de nos cotisations, c'est-à-dire notre argent….

Sauf que le budget dont elle dispose à force de cotisations obligatoires est devenu supérieur au budget de l’Etat mais que malgré cela, le célèbre trou que nous laisserons à nos enfants augmente de jour en jour alors que la comptabilité est curieusement (…) toujours aussi opaque ….

 

Et l’on ose encore nous parler de solidarité et …..cela marche encore !

 

Mais de quelle solidarité parle-t-on, au fait ?

 

Car toute assurance est par définition fondée sur la solidarité. L’assurance automobile consiste à indemniser les victimes d’accident par ceux qui n’en ont pas et l’assurance maladie consiste à rembourser les dépenses des malades par les biens portants. Aucune assurance maladie n’échappe à cette définition et l’assurance maladie de la Sécurité sociale n’est donc pas, à priori, plus solidaire que n’importe quelle assurance maladie privée.

 

Elle ne serait en effet plus solidaire que si les personnes les moins aisées ne pouvaient accéder à une autre assurance maladie que celle de la Sécurité sociale et qu’elles ne bénéficiaient de la Sécurité sociale que grâce aux cotisations plus élevées demandées aux personnes les plus aisées. Or tel n’est pas le cas, puisque même les personnes rémunérées au SMIC peuvent économiser de l’argent en s’assurant pour la maladie auprès d’une société privée !

 

L’assurance maladie de la Sécurité sociale n’est donc en rien plus solidaire qu’une autre.
Elle coûte simplement beaucoup plus cher !

 

Alors qui a intérêt à ce que ce système perdure ?

 

Sûrement pas les cotisants que nous sommes tous qui sont devenus, à ce jour, les plus taxés d’Europe occidentale.

Sûrement pas les patients que nous sommes ou serons tous un jour, qui sont parmi les plus mal remboursés d’Europe occidentale.

Sûrement pas les professionnels de santé français qui sont aujourd’hui les plus mal payés à l’acte d’Europe occidentale.

Sûrement pas les plus démunis puisque la CMU est financée non pas par nos cotisations d’assurance maladie mais par l’impôt.

 

Alors à qui ?

 

Inutile de poser la question aux centrales syndicales qui gèrent (…) les caisses de sécurité sociale…

Inutile également de poser cette même question aux assureurs français qui bénéficient aujourd’hui de manière captive et extrêmement rentable de la clientèle des indépendants et des libéraux….

Inutile enfin d’en parler aux organismes, assurances ou mutuelles, qui se partagent le marché des complémentaires santé …

 

Inutile en effet, car ils éluderons les vraies questions et se contenteront de vous répondre : « Solidarité » !

 

Les seules questions à se poser vraiment sont aujourd’hui les suivantes :

  • Si des assurances privées européennes, avec des cotisations plus faibles et des remboursements plus élevés arrivent à faire des bénéfices alors que l’Assurance maladie de la Sécurité sociale, avec des cotisations plus élevées et des remboursements plus faibles arrive à creuser un trou abyssal, alors où va l’argent de nos cotisations ?
  • Si notre système est à ce point déficitaire, alors quel intérêt ont réellement ceux qui le défendent en parlant de « solidarité » à ce qu’il perdure ?
 

Une chose est certaine : Tous ceux qui choisiront de s’assurer librement  pour la maladie seront mieux assurés pour moins cher, ils dégageront donc un résultat imposable supérieur, paieront un peu plus d’impôts et seront donc vraiment d’avantage solidaires…Car la solidarité, la vraie, est du ressort de l’impôt.

 

Alors oui bien sûr, c’est une chance de vivre dans un pays où la solidarité, la vraie solidarité, celle envers le faible et l’opprimé, est une valeur essentielle.

 

La prétendue solidarité dont on nous parle pour justifier les dérives de l’Assurance maladie est elle, par contre, profondément suspecte, vous l’aurez compris.

 
 
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